Vendredi soir, l’Iran a tiré des dizaines de missiles en direction d’Israël, marquant une escalade sans précédent dans les tensions entre les deux pays. Cette attaque fait suite aux frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé plus de 200 sites militaires et nucléaires iraniens plus tôt dans la semaine. Les autorités iraniennes avaient prévenu qu’une riposte était imminente.
En Israël, les sirènes d’alerte ont retenti dans tout le pays, et des fumées ont été observées au-dessus de Tel-Aviv, où les habitants ont été appelés à se mettre à l’abri. L’armée israélienne a confirmé avoir intercepté plusieurs missiles balistiques, tandis que l’Iran a justifié son attaque en visant « des dizaines de cibles militaires et d’infrastructures stratégiques ».
Selon le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, 34 personnes ont été blessées, dont une femme de 60 ans dans un état critique et un homme de 65 ans grièvement touché. Les secours ont évacué les victimes vers les hôpitaux après des impacts dans la région du Grand Tel-Aviv.
Cette escalade intervient après les frappes israéliennes en Iran, qui, selon l’ambassadeur iranien à l’ONU, ont fait 78 morts et plus de 320 blessés. Téhéran a toutefois minimisé les dégâts causés à ses sites nucléaires de Fordo et Ispahan, affirmant qu’ils étaient « mineurs ».
La situation reste extrêmement tendue, avec des craintes d’une nouvelle aggravation des hostilités. La communauté internationale suit de près les développements, appelant à la désescalade.